Le 19 avril 1989, entre 21h00 et 22h00, Trisha Meili effectue son jogging à Central Park, en plein Manhattan. Quand soudainement, cette fringante et athlétique femme de 28 ans travaillant dans une banque d’investissement, se fit attaquer avec une brutalité sans nom.
Violée et sodomisée, elle sera de plus tabassée avec une telle sauvagerie qu’elle restera plongée dans le coma pendant 12 jours.
Une vague populaire d’indignation éclata et on demanda la peine de mort pour les présumés agresseurs. Entre temps, la police arrêta cinq jeunes dont on fit très vite les coupables parfaits.
Donald Trump fut en première ligne pour exiger que l’on applique la peine capitale contre ces « brutes » alors qu’aucun ADN ne matchait : c’est à dire qu’aucun ADN des cinq suspects n’a été retrouvé sur le corps de Trisha Meili.
Après plusieurs années de prison, le véritable coupable, un violeur en série du nom de Matias Reyes, fut arrêté et mis en examen pour le viol de la joggeuse de Central Park.